Baptême

Personne  Emmanuel Marie CLINQUART
Description Eglise de Saint Germain l'Auxerrois
Date 27/12/1843
Lieu Paris, 75000, Paris, Île-de-France
Pays FRANCE

Média

Notes

WIKIPEDIA A VERIFIER: http://architecture.relig.free.fr/auxerrois.htm
Saint-Germain-l'Auxerrois est une église située en face du Louvre et à proximité de la mairie du Ier arrondissement. La simple observation permet de s'apercevoir que Hittorff, architecte de la mairie, a souhaité réaliser un pendant à la façade de Saint-Germain l'Auxerrois, ce qui donne un effet de fausse symétrie tout à fait inhabituel.
Si l'histoire de Saint-Germain-l'Auxerrois débute à l'époque mérovingienne, il ne reste aucune trace visible de cette période. La partie la plus ancienne est la tour romane, qui date du XIIe siècle. Au siècle suivant, sont édifiés leportail occidental, le chœur et la chapelle de la Vierge. L'église est en grande partie reconstruite au XVe siècle avec, en particulier, l'élévation du porche. Saint-Germain-l'Auxerrois devient l'église attitrée de la famille royale aumoment où les Valois s'installent à nouveau au Louvre, au XIVe siècle. Paroisse des rois de France, en raison de sa proximité avec le palais, l'église est l'une des plus anciennes de Paris.
Contrairement à ce qui est souvent dit et écrit, ce n�est pas le carillon du beffroi transformé au XIXe siècle, en façade nord de l'édifice près de la mairie du 1er arrondissement, qui sonna le rassemblement des catholiques pour le sinistre épisode de la Saint-Barthélemy en 1572, mais la cloche située dans la petite tour au sud de l�église. Son tocsin marqua le commencement du massacre des protestants de Paris.
L'église est ravagée au XVIIIe siècle : le jubé construit au XVIe siècle disparaît, de même que les vitraux et le tympan du portail. À la Révolution, Saint-Germain est vidée de son contenu, et convertie en magasin de fourrage, en imprimerie, en poste de police.
En 1831, l'église est pillée par des émeutiers anti-monarchistes, en même temps que l'archevêché. Des projets de destruction sont proposés, mais des restaurations sont entreprises à partir de la monarchie de Juillet et bientôt par Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc.
L'édifice se distingue par son porche et son campanile (ou beffroi) de style gothique flamboyant édifié par l'architecte et Premier Grand Prix de Rome Théodore Ballu, entre 1858 et 1863.
Le monumental retable flamand situé dans l'une des chapelles latérales Nord fut offert par le comte de Montalivet, ministre de Louis-Philippe.

Sources

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